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Erasmus + Des élèves parcourent l’Europe

Grâce au programme européen Erasmus +, le lycée agricole L’Oustal, à Montastruc-la-Conseillère en Haute-Garonne, fait voyager ses élèves.

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Depuis quatre ans, le lycée L’Oustal emmène ses élèves à la découverte des pays européens, où ils sont accueillis par d’autres lycéens. Le dispositif Erasmus + permet à six établissements de pays différents de travailler ensemble sur un sujet et d’organiser des rencontres trois fois par an.

Sur la période 2018-2020, une trentaine de collégiens et lycéens de L’Oustal, encadrés par trois professeurs, ont ainsi échangé avec leurs correspondants européens sur le thème « How diversity makes us one » (l’unité dans la diversité).

« L’année dernière, sept de nos étudiants sont partis en Italie et autant en Suède, puis nous avons reçu trente-cinq jeunes et enseignants de cinq autres pays, raconte Marylène Theot, professeur d’anglais et d’espagnol, qui coordonne le projet. En novembre, une autre équipe a voyagé en Grèce, et en février, un groupe de huit part à la découverte de l’Allemagne. Le projet se terminera en mai aux Pays-Bas. »

Chaque voyage est l’occasion de se frotter à la culture de ses hôtes, aux rythmes scolaires, à la cuisine, aux traditions,à la danse… et de partager des expériences. Alice s’est envolée pour la Suède et a adoré ce pays. « Il n’y a pas cours l’après-midi, on dîne très tôt le soir, les jeunes sont plus autonomes que nous, remarque-t-elle. Aujourd’hui, ça me manque. »

« On revient avec Quelque chose en plus »

Elle et son amie Marine trouvent qu’elles ont davantage confiance en elles depuis ce voyage. « On est revenue avec quelque chose en plus », reconnaissent-elles. Pourtant, pour ces jeunes, partir à l’étranger n’est pas une mince affaire, car beaucoup n’ont jamais quitté la maison. Ils craignent de prendre l’avion et de loger chez l’habitant. Après cette aventure, ils se rendent compte qu’en Europe, les modes de vie se ressemblent et qu’il est intéressant « d’aller vers l’autre ». « Et ils comprennent l’intérêt de parler l’anglais pour communiquer avec leurs nouveaux camarades, soulignent leurs enseignants. Ils reviennent plus motivés. »

Florence Jacquemoud

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